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6 juillet 2021

A Toulouse, fin de chantier en vue pour la tour en bois Wood’Art

Icade livrera en octobre 2021 les premiers logements du projet bas carbone Wood’Art situé dans l’écoquartier de la Cartoucherie. Avec dix étages (R+10), c’est l’un des “démonstrateurs bois” les plus élevés, en cours de construction en France. Le projet est réalisé par l’agence Dietrich Untertrifaller (mandataire) avec Seuil architecture ; et Maître Cube (entreprise mandataire de la réalisation) pour le compte d’Icade (maître d’ouvrage).

Structure poteaux-poutres en bois massif (CLT) ; noyaux, socles, escaliers et sous-sol en béton, structures métalliques et vêture en terre cuite apposée sur les façades.

Cet îlot de 13 000 m2 de surface plancher, situé au cœur de l’écoquartier Cartoucherie, comprend une tour hôtel de dix étages et 100 chambres, ainsi que 137 logements disséminés dans cinq bâtis de six à huit étages. 2 750 m2 de commerces, un parking souterrain et un jardin planté sur une dalle complètent l’ensemble.

Ce projet démonstrateur bas carbone mis en chantier en 2019 et dont le coût de construction s’élève à 20,15 millions d’euros HT est constitué à  76 % de bois et affichera ainsi un niveau E3C2. Des performances techniques atteintes grâce au soutien financier de la région Occitanie (plus de 2,1 millions d’euros) dans le cadre d’un appel à projet NoWatt.

L’une des particularités de ce projet réside dans la préfabrication en circuit court des modules de façades pré-isolées par l’entreprise Maître Cube. Ces modules mesurent 7 mètres de long, 2,40 mètres de hauteur et pèsent deux tonnes. « Déjà isolés de laine de roche, équipés de pare-vapeur et précablés, ils ne nécessitent pas de joints supplémentaires et permettent donc de poser 20 m2 de façades d’un coup avec un temps de mise en œuvre divisé par deux », détaille Sylvain Larrouy, le directeur général de Maître Cube.

Nous avons aussi pris le parti d’habiller les façades d’une seconde peau en terre cuite pour améliorer encore les performances techniques des bâtiments et contrer le désagrément du vieillissement du bois. Et pour réduire l’empreinte carbone, l’îlot sera raccordé au réseau de chaleur de la ville et les bâtiments équipés de panneaux photovoltaïques.

« Enfin, le bâti, situé au pied de la future place centrale et dans un environnement très urbain, remplit 100 % de la parcelle. C’était une contrainte car il y avait un enjeu important d’intégration architecturale devait être acceptable pour le quartier », décrit Philippe Gonçalves, co-fondateur de l’agence Seuil architecture.